Tapis-Jardin, Parc de La Celle Saint-Cloud – mai 1992
Pour ce petit « jardin de poche » j’ai choisi dans le Parc de La Celle Saint-Cloud un emplacement sous un arbre pour la qualité de la lumière qui tombe sur l’œuvre à travers les feuillages des arbres et fait palpiter les touches peintes des matériaux au moindre souffle de vent.
Le jardin s’infiltre dans les pièces tissées ; la terre, le végétal, les pierres, jusqu’aux mouvements des insectes traversent l’œuvre, comme des navettes sur la trame, échangeant avec le textile une même corporalité.
In A.Rutily, Tapis-Jardin. Migration, mutation, transculturalité, Editions Universitaires Européennes, Sarrebruck, Allemagne, 2013